Les Ami.es de L’Échappée Belle
Notre constat :
Les femmes sont les premières touchées par la précarisation et les violences domestiques qui les dépossèdent de leurs capacités à l’autonomie et les empêchent de prendre en compte leurs besoins et ceux de leurs enfants ;
Leurs enfants risquent de présenter des difficultés dans leur développement physique et psycho-affectif qui peuvent invalider leur avenir.
Il faut tenter de prévenir le placement d’enfants plutôt que de s’y résoudre faute de mieux.
Nous voulons créer un lieu pour accueillir des femmes avec ou sans enfants pour qu'elles puissent se reconstruire en toute sécurité et en étant soutenues selon leurs besoins spécifiques.
Nos engagements :
Proposer un hébergement chaleureux à des femmes ayant subi la violence, ainsi qu'à leurs enfants.
Proposer des temps de répit et de ressourcement dans le cadre de séjours de courte durée.
Développer différentes formes d’accompagnement (psychologique, social, juridique pour favoriser la reconstruction et l’émancipation des femmes, et restaurer leur capacité d’agir.)
Contribuer à la prévention des violences sexistes et sexuelles par l'organisation d'ateliers et d’événements publics.
Favoriser la pair-aidance comme mode de fonctionnement et d’accompagnement.
Nos points de vigilance :
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La confidentialité : celle ci s’impose afin de respecter l’intimité et la vie privée des personnes et d’assurer leur sécurité. Aucune information précise concernant l’histoire ou la situation d’une membre ou d’une bénéficiaire ne sera communiquée sans le consentement explicite de l’intéressée.
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L’égalité des membres : chacun.e est invité.e à partager ses compétences et ses connaissances au service des objectifs et valeurs de l’association.
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Le respect des bénéficiaires, en écoutant leurs propositions, craintes et envies et en les considérant comme actrices de leur processus de reconstruction. L’accueil des bénéficiaires parmi les ami.es de! l’Echappée Belle, comme membres à part entière de notre association dès lors qu’elles le souhaitent.
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La mise en œuvre des principes de gouvernance partagée, principalement la bienveillance, l’écoute et la prise de décisions par consensus.
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Le développement actif d’un réseau partenarial afin de travailler conjointement avec les autres associations, structures, services et personnes impliqués dans la lutte contre les violences faites aux femmes.